Sans compter que, même sans être chercheur, tout le monde peut s'y mettre, pour trouver des solutions simples et innovantes facilitant la vie des usagers.
Si on parlait des transports en communs de l'agglomération marseillaise ? Des difficultés de l'interconnection ? De l'accès au gares pour les cyclistes ? (La rampe d'accès à St Charles, par exemple, trop étroite pour qu'un cycliste et une voiture y coexistent, et des feux dangeureux aux abords de la gare).
Combien de nouveaux aménagements (pontons, ronds points, rénovation de voies) ne tiennent absolument pas compte des autres usagers de la route, et ce en dépis des nouveaux textes règlementaires ? Ou sont les sas cyclistes aux feux, les tourne à droite autorisés, les contre sens autorisés ? Autant d'aménagement qui ne coûtent presque rien pourtant.
On ne prends pas beaucoup de place sur la route avec nos vélos, mais, même avec mon petit guidon étroit de 50 cm, j'ai parfois du mal à passer entre les rétroviseurs. Faute d'itinéraires cyclables cohérents, et le cas échéant de contre sens cyclistes, je suis parfois obligé de faire un tourne à gauche interdit, en passant par le passage piéton, ou à prendre un bout de rue en sens interdit, pour éviter une côte trop difficile ou un détour de 1 km. La maréchaussée ne me dit rien, en général, mais pour combien de temps ?
C'est sûr, ceux qui décident des plans de circulation ne roulent pas en vélo. Et même pas sûr qu'ils prennent les transports en commun.